Programme
Exposition temporaire, tableaux, dessins, sculpture
Maître d’ouvrage
Établissement public du musée d’Orsay et du musée de l’Orangerie
Commissariat
Sylvie Patry, Anne Robbins
Mission
Maîtrise d’œuvre. Conception scénographique et graphique et suivi de réalisation
Surface
700 m2
Musée de l'Orangerie, Paris
Le décor impressionniste. Aux sources des Nymphéas
Programme
Exposition temporaire, tableaux, dessins, sculpture
Maître d’ouvrage
Établissement public du musée d’Orsay et du musée de l’Orangerie
Commissariat
Sylvie Patry, Anne Robbins
Mission
Maîtrise d’œuvre. Conception scénographique et graphique et suivi de réalisation
Surface
700 m2
L’impressionnisme est rarement associé au terme décoration.
Pas plus aux murs, aux objets, éventails, céramiques et autres
bas-reliefs. Pourtant, des œuvres impressionnistes regardées
aujourd’hui comme des tableaux de chevalet – paysages, fleurs ou
scènes de la vie moderne – ont d’abord été conçues comme des
décorations. Soucieux de la place du beau dans la vie quotidienne,
les artistes impressionnistes en ont fait un terrain d’expérimentation,
s’aventurant sur des supports variés dont ils ont exploré toutes les
possibilités. Cette exposition invite donc pour la première fois à
explorer une autre histoire de l’impressionnisme avec des œuvres
de Cassatt, Cézanne, Degas, Manet, Monet, Morisot, Pissarro
et Renoir. Elle montre comment, à travers quelque quatre-vingt
peintures, éventails, céramiques ou dessins, les impressionnistes ont
tracé un chemin nouveau, avec la conviction que, pour citer Renoir,
l’art est fait avant tout pour « égayer les murs ».
Ce qui peut sembler être un sujet complexe et conceptuel, se doit,
à notre avis, d’être perçu et vécu par le visiteur telle une balade
instinctive, dans une certaine harmonie et dans une ambiance
claire et moderne, en accord avec l’intérêt des impressionnistes
pour la nature et la lumière.
En plus de la recherche d’un rythme et d’une ambiance particulière
aux impressionnistes, l’évocation d’un décor est une clé à la
compréhension du propos. Dès le début du parcours, le visiteur
doit comprendre, ou mieux encore, sentir, qu’il ne s’agit pas d’une
exposition de ‘tableaux’ mais que les rapports entre les oeuvres et
leur support sont plus intimes et souvent plus complexes.
Mise en lumière Aura Studio
© Photos Daniele Rocco