Programme
Exposition temporaire, objets, sculptures, tableaux, dessins
Maître d’ouvrage
Musée Fabre, Montpellier
Commissariat
Michel Hilaire, Stanislas Colodiet
Mission
Maîtrise d’œuvre. Conception graphique et scénographique
Superficie
900 m2
Musée Fabre, Montpellier
Picasso, Donner à voir
Programme
Exposition temporaire, objets, sculptures, tableaux, dessins
Maître d’ouvrage
Musée Fabre, Montpellier
Commissariat
Michel Hilaire, Stanislas Colodiet
Mission
Maîtrise d’œuvre. Conception graphique et scénographique
Superficie
900 m2
On a dit de Picasso qu'il était changeant. En réalité, il est multiple.
Robert Desnos
L’exposition Picasso - Donner à voir est le seul événement dans le cadre de la manifestation Picasso Méditerranée - initiée par le Musée Picasso à Paris - à traiter de l’ensemble de la carrière de l’artiste. Ainsi, les visiteurs sont confrontés non seulement à l’énorme richesse de l’œuvre de Pablo Picasso, mais, au travers du parti-pris de l’exposition, également à une quinzaine de moments-clés de sa vie, des phases de changements tant géographique, stylistique, que sociaux.
L’exposition est donc à la fois un témoin du bouillonnement artistique qui caractérise son œuvre, mais apporte également une lecture très précise des périodes et des styles traversés par Picasso et de leur interdépendance.
À l’inverse de ce que pourrait être une muséographie « cloisonnante », la scénographie propose un parcours ouvert et une confrontation des œuvres entre sections, styles et époques. Un ensemble de cimaises minces-construites sur des ossatures métalliques - accompagné par une cimaise centrale unique permet une organisation « en coulisses », amplifiant l’effet de superposition et de confrontation des œuvres au fur et à mesure de la progression du visiteur à travers la salle, tout en conservant une hiérarchie et une cohérence dans l’emplacement des textes et des titres de sections.
Ainsi la scénographie cherche à combiner le sentiment d’un débordement et d’une déambulation avec des regards croisés, précis et multiples.
Elle permet ainsi de multiplier les confrontations entre les œuvres des différentes périodes de création picassienne. Elle montre combien les « ruptures ne sont jamais définitives » et souligne que le travail de l’artiste est marqué par d’incessants allers-retours.
© photos Studio Matters